Quand j’étais adolescent, j’aimais écouter les radios de pays lointains qui diffusaient des bulletins en français : c’était à se demander si leur vision était vraiment celle du pays que j’habitais.
Bref, nous avons fini par allez faire un tour en Croatie, à Dubrovnik précisément, grâce au CE de mon entreprise.
Ce qui nous a frappé à Dubrovnik, c’est qu’on y trouve quasiment aucunes traces de la guerre civile qui a frappé ce pays, si ce n’est un plan à l’entrée montrant l’impact des obus !!! Mais la ville n’offre plus le spectacle d’une ville bombardée.

Une partie de la ville est au niveau de la mer, et une autre adossée à la montagne :

Faire le tour des remparts est super. On domine la ville et les remparts sont en très bon état, c’est assez impressionnant:

Nous avons fait quelques excursions, car restés plantés à la piscine de l’hôtel … ce n’est pas pour nous. Ainsi, l’île de Korcula qui abrite la maison de Marco Polo (enfin, c’est ce qu’on dit !!!). Mais la visite vaut le détour :





Pour se dépayser dans la nature, rien de tel que l’île de Lokrum : elle a beau être juste en face de Dubrovnik, quand on y est on est loin de monde :


Assister aussi aux danses folkloriques, avec de beaux costumes :




Sans oublier le coucher de soleil sur l’Adriatique (vieux fantasme !!!) :

Voilà, je n’ai pas tout mis. Si vous désirez y aller, ça vaut vraiment le coup. Et nous n’avons fait qu’une toute petite partie : la région de Dubrovnik. En tout cas, c’est sûr, nous y retournerons.
S’il est bien un endroit où je ne pensais jamais aller, c’est bien New-York. Mais les hasards de mon métier m’ont permis d’aller y faire une escapade.
Je n’ai pas regretté le voyage, c’est simplement grandiose et, comme dirait l’autre, c’est comme dans les films. Tout d’abord, n’oubliez pas votre minerve car on passe plus souvent son temps le nez en l’air à regarder très haut.


Le Chrysler building : 

Rockfeller Center: 
Ca va le torticolis ? Bon, on continue.

Un immeuble un peu baroque : 
Central Park (superbe endroit) : 
Le nouveau World Trade Center : 
On ne la présente plus : 
Le pont de Brooklyn : 
Le « flat » : 
Et l’Empire State Building : 
Bon j’arrête là, je ne vais pas mettre la totalite. Je vous laisse rêver.
Kenavo, Sean.
Le tramway de Tours a été inauguré le 31 août 2013 : ça roule. Comme j’ai participé à cette réalisation, je suis content de l’aboutissement.
Voici quelques photos :





Entre Joburg et Midrand, en allant vers le nord à Prétoria, un gigantesque village, je devrais plutôt dire « cluster », est entrain de naître :
Ça va juste occupé 2.500 hectares. La pub indique : la plus grande ville dans un périmètre sécurisé. Il y aura plusieurs « estates » ou village, des écoles, un hopital, des commerces, une maison de retraite et … un cimetière : comment
Bonjour, me revoilà.
L’expatriation c’est fini, mais les voyages continuent!
Un rêve d’enfant s’est réalisé : aller à Cape Canaveral ou au Kennedy Space Center. En fait, je suis parti à un congrès sur la sécurité ferroviaire et ça se passait à Orlando, c’est à dire à 55 miles du KSC (comme on l’appelle). L’endroit n’est pas déplaisant !
28 avril, descente de l’avion, il est 16h, heure locale, il fait 32°C. Je tombe le pull et la veste. Heureusement l’hôtel est climatisé. C’est un Marriott, mais plutôt vieillot. Comme il fait beau et qu’on annonce du mauvais temps à venir, je me renseigne et je m’inscris sur un tour pour visiter le KSC.
29 avril, 9h du matin, le bus vient me prendre à l’hôtel avec Howard, un anglais, qui participe aussi au congrès. Nous lions vite connaissance : mêmes pôles d’intérêt professionnel, même passion pour l’espace (astronautique et astronomie) et, pourquoi le cacher, ça me fait plaisir de parler anglais (depuis 9 mois et en plus ça me fait un bon entraînement pour le congrès).
Nous prenons la FL-528-E, une route toute droite, sans un virage. Le paysage est plat, pas de collines, on se croirait en Hollande. Dans les champs, des troupeaux de vaches. Dans les rivières, des alligators. Nous enjambons le bras d’océan qui nous sépare de Cape Canaveral. A droite, je distingue le VAB (hall d’assemblage des Saturn V et de la navette spatiale). Impressionnant. Après nous avoir expliqué que les américains sont les meilleurs et que rien de ce qui existe aujourd’hui n’aurait vu le jour sans la NASA, nous voici enfin au KSC. Le KSC est la partie commerciale de Cape Canaveral. C’est bien fait, avec des animations, des visites et un tour en bus de

Première étape, le « rocket Garden » où sont réunies les premiers lanceurs spatiaux : Agena, Delta, Saturn I. J’ai d’abord cru à une réplique réduite de Saturn V. Non, c’est bien la Saturn I. Réplique des capsules Mercury (claustrophobe s’abstenir) et Apollo (un peu plus grand, mais …)

De là, nous allons à l’IMAX où nous ne verrons qu’un seul film, celui sur Hubble. C’est très bien fait, en 3D. Ca raconte le lancement, les réparations et les découvertes de Hubble. Avec le 3D on a l’impression d’être avec les astronautes de la navette entrain de travailler sur le télescope spatial. Avec Howard, nous sortons de là des images plein les yeux. Nous cherchons alors le Shuttle Launch Experience, c’est-à-dire le simulateur de décollage et de mise en orbite de la navette spatiale. Ça commence comme un vrai briefing. Puis on nous aligne devant les « portes » de la navette, qui s’ouvrent. Nous nous installons dans les sièges. Les ceintures de sécurité se bloquent automatiquement. On nous réexplique ce qu’il ne faut pas faire. Et c’est parti. C’est digne du Futuroscope ou d’un attraction Disney, mais comme on est sur place, on y croit. Même l’apesanteur est assez bien simulée. Entre temps, on nous prend en photos qui sont vendues en fin de parcours (comme à Padirac autrefois). Je résiste, il y a mieux. Mais le plus intéressant reste à venir. Nous allons à la gare des bus et nous voilà partis. Là c’est franchement plus impressionnant, car on est sur le site historique. C’est bon ? On y va.
Le fameux VAB (avec le drapeau US le plus grand du monde !) :

Le crawler qui déplaçait les Saturn V, la navette spatiale, tout seul dans son coin.

Nous arrivons au gantry LC-39 d’où on découvre l’ensemble du site. En fait, on ne peut pas aller sur les pas de tirs (je suis un peu déçu, mais bon). Au sud on trouve les pas de tirs des lancements inhabités et au nord … vous avez compris. Le pas de tir 39 : Apollo, navette spatiale.

Ça fait quand même quelque chose d’être là. Avec Howard nous nous rappelons nos veilles à la radio et à la télé pour suivre les vols en direct. C’était il y a … plus de 40 ans. A chaque étape, il y a quelque chose à voir, plus des animations, des maquettes, des films.
C’est déjà impressionnant, mais ça n’est pas fini. Nous reprenons le bus pour l’Apollo / Saturn V Center. La mise en condition est excellente. Nous nous retrouvons d’abord dans la salle de lancement (reconstituée) avec le compte à rebours, les conversations réelles entre l’équipe au sol et les astronautes.

Puis les portes s’ouvrent et nous nous retrouvons sous la dernière Saturn V (qui n’a pas été lancée). Ce n’est pas une réplique !

Le module de commande et Apollo :

Le LEM :

Puis la salle aux trésors avec des échantillons de roches lunaires qu’on peut toucher, la combinaison spatiale de James Lovell (commandant d’Apollo XIII. La réplique du poste de commande du LEM. Les appareils photos utilisés sur la Lune. Bref, on en prend plein la vue.

Il se fait tard, nous allons prendre un thé (Howard est anglais) puis nous rejoignons le bus pour aller au Hall of Fame. Ce bâtiment est beaucoup plus émouvant. On y trouve une vraie capsule Mercury. En fait il ne manque qu’une capsule Gemini. C’est plein de souvenirs des astronautes : ceux qui ont volé, ceux qui n’ont pas volé, ceux qui sont morts en volant et ceux qui sont morts pendants les essais ! Il y a un simulateur de G (je n’ai pas essayé, j’ai déjà le vertige, alors !!!!), un simulateur d’atterrissage de la navette spatiale. Et pour finir, les restes d’un Nikon chargé de photographier en rafale l’allumage de la Saturn V et son décollage : il ne reste plus grand chose (je me demande comment ils ont récupéré le film !).

Bref, une visite à recommander fortement.
Keanvo, Sean.
Voilà, c’est fini.
Après 8 ans d’expatriation à Taipei (Taïwan) puis Johannesburg (Afrique du Sud), nous rentrons chez en France pour de nouvelles aventures. Nous allons retrouver notre maison tourangelle. Cocto, notre chien, est du voyage.
La semaine dernière, le fret aérien est parti. Aujourd’hui c’était le fret maritime. Demain à 11h c’est Cocto et nous décollerons à 19h25.
J’arrête là ce blog … à moins que … on verra. Merci aux lecteurs et à ceux qui m’ont laissé des commentaires.
C’était en direct de Johannesburg, je rends l’antenne.
Kenavo, Sean

Juju, ou Julius Malema, vient d’être réélu à la tête de l’ANCYL.
Dans son discourt de clôture du congrès de l’ANCYL dimanche 19 juin, il a appelé à une transformation économique de l’Afrique du Sud.
Au passage il a accusé Jacob Zuma et les leaders de l’ANC d’avoir essayé de le faire exclure de l’ANCYL par mesure disciplinaire (on se demande ce qu’il a fait de mal). Il les a aussi accusé de ne pas dire la vérité et de chercher a « destroy young people », c’est-a-dire l’ANCYL.
Malema a aussi indiqué qu’il n’était pas arrivé à la tête de l’ANCYL par ambition personnelle, mais poussé par le Trésorier de l’ANC.
Malema a aussi bénéficié de gardes du corps car « his life could be in danger ». Cette protection lui a été depuis retirée et il accuse l’ANC de ne plus vouloir le protéger (de quoi d’ailleurs ?).
Il a indiqué que « discussing about leadership should not be regarded as a plot; it’s instead a frank discussion about how members want to see the ANC being led ». En fait, au vu des accusations qu’il profère contre les leaders actuels de l’ANC, il est clair que le seul home compétent, intègre et réaliste, c’est lui.
Malema ne cesse aussi de se référer au « white-monopoly capital » dont il ne veut plus. Et il a mis en garde les leaders de l’ANC « if you are not careful, you will be led by the masses »
Il a aussi abordé le problème de la redistribution des terres agricoles. Là, c’est on ne peut plus clair « the alternative from the youth league (ANCYL) is that we take the land without paying ». C’est simple et clair, non ? Mais ou est l’alternative ?
Il se base sur un document interne qui indique que depuis 1994 (fin de l’apartheid) seulement 4% des terres agricoles ont été redistribuées alors que 80% reste aux mains de quelque 50.000 fermiers blanc. Le message est vraiment clair
Il milite également pour la nationalisation des mines.
Pour conclure, il vaut mieux le citer avec ses propres mots : « the wealth must be transferred to all the people, the banks and mines should be nationalised ; land redistribution should be speeded up otherwise we will have no alternative to take over the land without compensation »

Moralité: sale temps en perspective pour la démocratie et les blancs si Juju est un jour président de l’Afrique du Sud. D’ailleurs les gens ici craignent que l’Afrique du Sud ne devienne un deuxième Zimbabwe. Au fait, les prochaines élections présidentielles seront en 2012 …
Kenavo, Sean
Albertina Sisulu, veuve de Walter Sisulu, proches de Nelson Mandela vient de décéder jeudi 9 juin à l’âge de 92 ans. Nelson Mandela la surnommai la « mère de tous nos peuples ».

Elle a été inhumée samedi 11 juin, lors de funérailles nationales à Soweto.

Nelson Mandela va avoir 93 et Desmond Tutu 80 ans. Que se passera-t-il quand ils disparaîtront ? Car ils tiennent encore moralement le pays en main.
Pendant ce temps, Jacob Zuma (actuel Président) et Julius Malema (président de l’ANCYL, voir article plus bas) continuent à jouer les frères ennemis : je t’aime … moi non plus.
Il est malheureusement à craindre que l’Afrique du Sud ne bascule, avec la disparition de ces Géants de l’anti-apartheid, dans une situation digne de celle du Zimbabwe en ce moment. C’est en tout cas ce que beaucoup disent en privé. Pour le moment, ici, dans la vie quotidienne, on ne remarque pas encore de changements. Mais ça pourrait venir rapidement.
Kenavo, Sean
Avec 1 mois de retard nous avons fêté mon anniversaire et nous en avons profité pour anticiper notre farewell party (date et lieu non encore connus).
Le mieux c’est de faire ça en photos:



















Avant de regarder ce qui s’est passé, il faut savoir que Julius Malema défraye périodiquement la chronique par ses écarts de comportement. Il est le président de l’ANCYL ou la branche jeune de l’ANC (en fait le réservoir des futurs élites de l’ANC).
Lors de l’élection de Jacob Zuma, il lui avait apporté son soutien, mais les relations entre les 2 hommes se sont depuis détériorées. Zuma reprochant à Malema ses écarts de conduite et Malema trouvant que Zuma est un président plutôt tiède et surtout trop tolérant vis-à-vis des afrikaners. Lors de l’élection il avait déclaré que lui et ses sbires de l’ANCYL étaient prêt à tuer, s’il le fallait, pour assurer l’élection de Jacob Zuma ! Rien que ça.
Depuis Malema s’est fait remarquer en vantant le modèle politique de Robert Mugabé, en chantant lors d’un rassemblement de l’ANCYL un vieil hymne de l’ANC appelant à tuer les boers : “shoot the boer”, puis en expulsant un journaliste de la BBC lors d’une de ses conférences de presse en le traitant d’esclavagiste.

L’ANC a tenté de le mettre au pas, mais sans trop de succès.
Donc fort de ces excès, il comparaissait cette semaine devant le tribunal pour incitation à la haine et appel au meurtre contre AfriForum, la Farmers’ organisation Tau SA et l’Association of Lawyers for Afrikaans.
Dans une mise en scène digne d’Hollywood, Julius Malema est arrivé au Tribunal en compagnie de Winnie Mandela et entouré de 5 gardes du corps (genre MIB), armés de fusils Dashprod SAR M14.


Les journaux se sont emparés de l’affaire et crient au scandale.
L’ANC répond que Malema fait ce qu’il veut, le porte-parole de l’ANCYL déclare que les gardes du corps étaient là pour contenir la foule aux abords du tribunal, le chef de la police a refusé de commenter disant que ce n’était pas une affaire de police mais que c’était au tribunal de gérer l’affaire. Un spécialiste des affaires militaires commentait : “This sort of rifle for the protection of someone like a president would be understandable, but definitely not in the case of Malema »
Bref tout le monde critique, mais tout le monde à peur.


Et dire qu’il pourrait être le futur président de l’Afrique du Sud. Dans ce cas, une seule chose à faire : partir. Avec lui, le pays va se transformer en un autre Zimbabwé ou faire de l’apartheid à l’envers.
Kenavo, Sean